RÉSEAU PRO — Sondage auprès des “anciens” — Les bénéfices des séjours de longue durée

545Sondage “Anciens participants” : les bénéfices des séjours PIE

VOTRE TOP 5

Tous ceux qui ont vécu l’expérience PIE s’accordent aujourd’hui pour la qualifier d’unique. Nous avons demandé à “notre” réseau PRO de classer par ordre décroissant les cinq bénéfices majeurs d’un séjour de longue durée.

En 2e position, vous avez choisi : UNE PLUS GRANDE OUVERTURE D’ESPRIT

La mondialisation aurait-elle totalement uniformisé les cultures et aplani les différences ? Pas si sûr, à en croire nos “anciens”. Chaque pays a ses règles et ses nuances : “Quand on rentre vraiment à l’intérieur du pays — et ce programme permet de le faire —, on comprend la complexité des choses et on se rend compte que les particularités subsistent”. Le simple fait d’avoir goûté à une autre culture que la sienne (on peut même dire “dégusté”) vous ouvre largement l’esprit, “car vous comprenez les nuances et vous sortez des stéréotypes”. “Votre esprit critique s’aiguise” ; “Vous avez désormais des points de comparaisons pour juger les évènements environnants, les réactions des gens, etc.” “Nos synapses se connectent mieux, se multiplient, et nos neurones sont mieux nourris !”

Parce que nous avons été livrés à nous-mêmes, ce voyage en terre inconnue “nous a fait gagné en maturité”. Nous avons appris à nous débrouiller seuls et nous sommes “prêts à affronter la jungle du travail, des bureaux, du “Free Lance” ! “C’est vraiment un atout pour piger les autres et s’adapter”, nous dit l’un ; et “On devient un peu caméléon…”  nous dit l’autre. Et d’ajouter : “Concrètement, je crois que c’est l’ouverture d’esprit qui nous rend plus fort : on est prêt à tout.” Tous ou presque s’accordent à dire que ce séjour leur a permis de relativiser leurs soucis.”

Une année au Japon, c’est comme dix ans de vie normale en Ardèche !” confesse un ancien, “Une année à l’étranger, ce sont des milliers de nouvelles habitudes à prendre, de nouvelles rencontres, une nouvelle langue, des nouvelles méthodes de travail, beaucoup de concessions, de frustrations, de manques, de nouveaux nouvelles odeurs…” Et de conclure : “On affine nos goûts : je trouve qu’on devient plus subtil.”

 

En 3e position, vous avez choisi : LA CONNAISSANCE D’UN PAYS ÉTRANGER

Connaître un autre pays que le sien, avoir appris à le déchiffrer et le comprendre, c’est prendre conscience qu’il existe un autre, différent de nous et emplit, lui aussi, de ses complexités et de se ses nuances. Avoir su s’y adapter est une preuve indéniable d’ “intelligence” et de savoir-vivre. Cette capacité de compréhension devient une compétence de grande importance au sein d’une entreprise, car “chaque réseau professionnel est un peu un pays à lui seul”. Un séjour à l’étranger est une expérience inestimable :  “J’ai développé un nouveau savoir faire, un savoir-être, que je mets à l’épreuve tous les jours dans mon travail d’équipe. J’ai un poste dans les ressources humaines, et je remercie PIE tous les jours !” Il est important de se rendre compte de cet avantage que nous avons et dont nous utilisons dans notre travail, au quotidien.

Nous bénéficions de tous ces efforts d’adaptation que nous avons faits lors de notre séjour, nous nous devons d’être conscient de la force que nous avons. “Nous avons appris à nous adapter, à dépasser nos frustrations, à apprécier la nouveauté, à apprendre à tout faire autrement : manger, vivre…” Cette appétence pour le nouveau, développe notre curiosité et nos capacités à nous mouvoir dans l’inconnu.

Apprivoiser un autre pays et une manière de s’apprivoiser soi-même.

 

En 4e position, vous avez choisi : L’INTÉGRATION PLUS FACILE À UN NOUVEL ENVIRONNEMENT

À l’évidence, le fait de s’intégrer au sein d’une famille, de vivre dans un pays étranger, de se fondre dans une culture différente de la nôtre n’est pas du domaine de l’inné. Pour la plupart d’entre nous, cette expérience a été une première, mais, pour beaucoup, elle ne fut pas une dernière, tant elle a nous donné le goût du changement et du renouveau : “Grâce à mon séjour longue durée, j’ai appris à ne pas appréhender l’intégration à une nouvelle équipe ; c’est vrai que je vois la différence avec certains collègues.” Changer de métier, d’entreprise et plus généralement évoluer dans son boulot “n’est plus quelque chose qui nous inquiète.”

Les experts à l’intégration en entreprise donnent en général aux néophytes ces conseils :
> avoir une attitude humble ;
> ne pas comparer sans cesse notre nouvelle entreprise à la précédente ;
> ne pas mélanger intégration et “entrer dans le moule” ;
> 80% des informations sont visuelles, y faire attention.
On notera que nous avons été très tôt nourris, en tant qu’étudiants d’échanges, de tous ces conseils et que nous avons dû les mettre en pratique pour réussir à nous intégrer à notre nouveau monde.
Entre la préparation (information, stage…) et le séjour lui-même, toutes ces attitudes, basées sur le respect et l’observation, sont devenues pour nous quasi naturelles.

Nous avons appris à gérer la frustration, la solitude, le manque” ; “Nous savons apprécier la différence, la complexité” ; “Nous savons rigoler de tout et nous affoler de rien.” Nous sommes donc aujourd’hui capables de survivre et même “de vivre et d’évoluer, plutôt à l’aise, dans cette jungle qu’est le monde du travail!

 

En 5e position, vous avez choisi :
LE PLUS SUR UN CV

À l’heure de la mondialisation, un parcours international a une grande valeur aux yeux des recruteurs. Même si ce n’était pas votre objectif majeur au moment de votre inscription, vous êtes nombreux à nous dire que “plus les années passent, plus vous vous rendez compte de l’importance de ce séjour de longue durée à l’étranger” et de «l’impact qu’[il] a lors d’une recherche d’emploi.” Ce séjour scolaire est surtout utile dans la phase d’entretien : “C’est étonnant, mais à chaque fois que j’ai postulé, l’intervieweur a –parmi toutes mes expériences– pointé et insisté sur mon année aux USA.” Au-delà des acquis, j’ai remarqué que ça les intriguait: ils me posent plein de questions, ils s’étonnent que je sois partie si jeune au Japon.” “On me demande souvent comment j’ai fait; on s’étonne que ce soit possible; on me demande comment je me suis débrouillée pour m’intégrer à l’école et me débrouiller seule…”

C’est l’âge auquel les participants se sont engagés dans cette aventure qui donne à cette expérience toute sa valeur et en fait son originalité. C’est justement pour ces raisons que l’on peut parler d’un véritable “atout” : “On se distingue vraiment de la concurrence” ; “On sort des sentiers battus” ; “Ça réveille et ça stimule les recruteurs.”

Cette «formation» surprend; elle est une preuve implicite de”grande autonomie” pour certains, “d’ouverture d’esprit” et d’ “une certaine curiosité intellectuelle.” Ces qualités, très recherchées, aident indéniablement à se faire sa place sur le marché de l’emploi!