Des valises trop petites

C’est une année qu’il est impossible d’oublier, avec des hauts et des bas, mais avec, au final, un super résultat. Les débuts sont parfois difficiles. Surtout lorsque l’on ne tombe pas du premier coup sur la famille avec laquelle on va s’entendre. En ce qui me concerne, le fait de m’être inscrit à un maximum d’activités m’a beaucoup aidé : cela m’a permis de passer de bons moments, et cela m’a aidé à supporter les moments plus difficiles que je vivais au sein de ma famille. Pendant tous ces temps d’activités, j’étais, qui plus est, obligé de parler anglais tout le temps, et cela m’a amené à progresser. C’est également grâce à l’une de ces activités (mon groupe de musique) que j’ai rencontré une famille qui s’est proposée pour m’accueillir. Je n’ai pas eu à changer de ville ou de lycée, ni à tout recommencer. J’ai découvert ici de nouveaux sports qui m’ont beaucoup plu et que je vais peut-être pouvoir continuer après mon retour en France (le hockey sur glace par exemple).
Aujourd’hui, le temps défile très vite ; je parle américain sans effort, je rêve souvent dans cette langue, je me sens tout à fait à l’aise au lycée comme dans ma famille.
Dans deux mois, c’est le retour en France : heureusement que tous les souvenirs sont dans dans la tête et qu’ils ne prennent pas de place dans la valise, car si tel était le cas, je peux vous assurer qu’il n’en existerait pas d’assez grande.

Antoine, Bay city, Michigan, Un an aux USA