La petite francaise qui murmurait à l’oreille des chevaux

J’ai atterri dans le Montana. Si vous avez vu « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux », vous avez une idée précise du paysage. C’est aussi beau. Ça en met plein la vue. Je me souviens du jour où je suis arrivée, lorsque j’ai regardé par la fenêtre du salon et que j’ai découvert la rue où j’habitais, sa largeur, les maisons autour, c’était comme dans un film.

J’ai reçu un très bon accueil. Ça n’a pas empêché les coups de blues, le fait qu’au début je me sente perdue, sans repères, que je me pose un tas de questions à propos de tout. Ici, je suis la petite Française. Tout le monde sait que j’ai débarqué dans le coin. À l’école, le principal et le « counselor » m’ont beaucoup aidée ; ils étaient à mon écoute. La « high school » aussi ressemble à un film, avec ses lockers, « ses pom pom girls, tous ces gars qui portent des vestes de sport, cet amour général pour le sport, ce choix incroyable de matières : cuisine, poterie, musique, art, mécanique… À part ça, j’ai pu vérifier que le stéréotype des Américains qui mangent tout le temps et beaucoup de choses très grasses, est bel et bien fondé.

Mélissa, Livingston, Montana
Une année scolaire aux USA