Tout, a priori, nous éloigne de ce groupe d’îles océaniennes — qu’en hommage à une région néerlandaise, des administrateurs zélés nommèrent un jour la « Zélande nouvelle » : les kilomètres d’abord (plus de dix-huit mille), notre relation à la nature ensuite (si vive et si prégnante là-bas), et nos cultures d’origine… et nos modes de vie aussi (chez eux, si anglo-saxon en majorité et si maori en minorité)… et tant d’autres choses encore : le nombre de moutons par habitant (dix pour la Nouvelle-Zélande contre 0,8 pour la France) ; la densité de la population (près de 10 h au km2 contre 100) ; la décontraction des habitants ; leur niveau de vie ; la capacité à résister à la dernière crise économique…
Mais de petites choses nous rapprochent, ou plutôt nous aimantent… À commencer par le rugby : dans cette discipline sportive vénérée par les îliens, les « Blacks » sont indiscutablement les meilleurs, mais, à ce jeu, nous sommes bel et bien leurs meilleurs ennemis, les seuls qu’ils craignent vraiment et ceux que, par la force des choses, ils respectent. Dans le même ordre d’idée, on notera que nos animaux fétiches se ressemblent (car le kiwi, au final, n’est rien d’autre qu’une sorte de volaille des antipodes). Plus sérieusement, il y a l’histoire : c’est elle qui nous lie, à travers les kilomètres et à travers les océans. La Nouvelle-Zélande et la France entretiennent en effet des relations chaleureuses depuis longtemps.
Nos deux pays ont une longue histoire de coopération : liens personnels et profonds, forgés pendant la première et la seconde guerre mondiale — au cours desquelles des soldats néo-zélandais et français ont combattu et sont morts pour une cause commune — et prolongés par des contacts étroits avec la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française dans le Pacifique sud. Aujourd’hui, cette coopération regroupe un éventail d’activités allant de la surveillance maritime dans le Pacifique, à une contribution bilatérale sur des questions multilatérales ayant trait notamment à l’Antarctique et aux Nations unies, à des opérations dans le maintien international de la paix, des exercices de défense et à des projets communs dans le secteur des sciences, de la culture et du commerce. Et si l’affaire du « Rainbow Warrior a un moment distendu nos liens, c’est bien que ces derniers étaient et sont réels et étroits.
Ce pays a un charme indéniable qui tient autant à sa nature (d’une exceptionnelle beauté et d’une exceptionnelle tranquillité), qu’à son caractère : de la ténacité, de la puissance et une capacité certaine à étonner. Souvent la Nouvelle-Zélande à devancé le monde. Elle fut par exemple la première démocratie à accorder le droit de vote aux femmes (c’était à la fin du XIXe) ; elle parvient aujourd’hui à respecter la culture maori et à lui accorder une place (elle le fait avec bien plus d’intelligence que l’Australie avec la culture aborigène); elle innove en permanence en terme de protection de l’environnement…
Scènes de vie néo-zélandaises
Les relations entre les «Kiwis» tel qu’on les appellent sont informelles et il n’est pas impossible que l’on vous y accueille aux mots de « Haere mai/Kia ora », termes maori pour « bienvenue ».
Les Néo-Zélandais sont généralement des personnes détendues ; leur rythme de vie est plus décontracté que dans bien d’autres pays. Ils passent une grande part de leur temps libre à s’occuper de leur maison, de leur jardin, ou de leur voiture. Les loisirs sont également importants. La voile est considérée comme le sport national. Le ski et le snowboard sont très prisés et la meilleure saison pour les sports d’hiver va du mois de juin à octobre. Enfin, le climat et les paysages variés font de ce pays un terrain idéal pour les promeneurs.
Les familles d’accueil néo-zélandaises
Les Néo-Zélandais sont généralement décontractés, détendus, bons vivants ; leur rythme de vie est souvent nettement plus détendu que dans bien d’autres pays. Les Néo-Zélandais passent une grande part de leur temps libre à s’occuper de leur maison, de leur environnement…. Les loisirs sont pour eux importants et la pratique d’un sport souvent essentielle. Le Rugby on le sait.. mais la voile aussi (c’est en fait le sport national…), et puis le ski et le snowboard, très prisés pendant la saison hivernale. Le climat et les paysages variés font de ce pays un terrain idéal pour les promeneurs…
Le lycée néo-zélandais
Le système éducatif se démarque clairement du nôtre. Le bien-être des enfants et leur épanouissement est au coeur du concept pédagogique. Le ministère de l’éducation n’impose pas de réel programme, les élèves ont peu d’exercices à faire à la maison et la priorité est donnée à l’éveil plutôt qu’au savoir pur. En parallèle des activités de base (anglais, sciences, histoire…), l’école encourage donc vivement les activités comme la musique, le théâtre et les arts plastiques ! Cette conception de l’éducation n’exclut nullement l’idée et la culture de la discipline, bien au contraire : le respect de l’autre (du professeur comme des autres élèves) et le savoir vivre sont des notions fondamentales dans les lycées du pays. Pour un Néo-Zélandais, l’école est un lieu où, avant d’acquérir des connaissances, on apprend à vivre et à travailler ensemble, où l’idée du “dépassement de soi” est toujours valorisée.
Tarifs 2021/2022
Programme École publique (payante) |
Date de naissance | Tarifs | Départ | Disponibilité |
Année scolaire | 14 juillet 2003 au 14 juillet 2007 |
à partir de 18 700 euros |
mi-juillet 2021 ou janvier 2022 |
Inscriptions ouvertes |
2 X 6 (Nlle-Zél. et Pays d’Europe) |
14 juillet 2003 au 30 août 2006 |
sur demande | mi-juillet 2021 | Inscriptions ouvertes |
Semestre scolaire | 14 juillet 2003 au 14 juillet 2006 |
15 500 euros | avril 2021 ou mi-juillet 2021 ou janvier 2022 |
Inscriptions ouvertes |
Trimestre scolaire | 14 juillet 2003 au 14 juillet 2007 |
8 000 euros | avril 2021 ou mi-juillet 2021 ou janvier 2022 |
Inscriptions ouvertes |
Dans le cas de la Nouvelle-Zélande, les inscriptions ne se font qu’en « École Publique payante ». Les participants sont scolarisés dans des lycées publics, mais ces lycées font payer des frais de scolarité aux élèves étrangers.
Que ce soit pour l’année scolaire, le semestre ou le trimestre, PIE travaille avec une demi-douzaine de lycées. Le participant peut choisir le lycée dans lequel il souhaite être scolarisé. C’est l’école qui se charge du « recrutement » des familles d’accueil. Ces dernières reçoivent un dédommagement mensuel pour l’accueil d’un lycéen étranger. Les familles ne peuvent pas accueillir plus de deux jeunes en même temps. Accueillir n’est, en aucun cas, une source de revenus pour ces familles.
Infos pratiques
Passeport : il faut être en possession d’un passeport valide jusqu’à la fin du séjour. Il convient de faire les démarches administratives à temps (avant réception des formulaires nécessaires à l’obtention du visa).
Visa : un visa est obligatoire pour effectuer un séjour d’une année scolaire en Nouvelle-Zélande. Ce visa vous sera délivré à l’Ambassade de Nouvelle-Zélande à Londres. PIE vous aidera dans cette démarche en vous fournissant tous les documents nécessaires, et en vous expliquant la procédure à suivre (il est possible d’envoyer la demande par courrier).
Argent de poche : nous vous conseillons une somme d’environ 200 euros par mois, pour vos dépenses personnelles.
Assurance : elle est complète (médicale, chirurgicale, dentaire, responsabilité civile, assistance, rapatriement, protection juridique, perte et détérioration des bagages) et est incluse dans le forfait du séjour. Le résumé des prestations est fourni dans le dossier des inscription. Les clauses détaillés sont communiquées sur simple demande.
Ecole : l’uniforme est obligatoire dans la plupart des lycées ; à défaut le code vestimentaire est assez strict.
Inscription : consultez notre rubrique sur la marche à suivre.
Accueillir un lycéen néo-zélandais dans sa famille
Vous aussi, vous pouvez accueillir un(e) jeune étranger(e) bénévolement pour une durée de 3, 5, 6 ou 10 mois dans le cadre du programme accueil de PIE. Dès maintenant, nous vous invitons à consulter en ligne les profils de ces jeunes souhaitant effectuer un séjour en France.