10 millions de km2 (soit 20 fois la France et près du quart du continent américain). 6 fuseaux horaires mais une seule frontière. 7000 kms d’Est en Ouest, 5 000 du Nord au Sud (autant que de Paris à Bombay), 12 heures de vol pour atteindre Halifax en partant de Dawson City. 1/2 millions de lacs (le tiers des ressources en eau douce de la planète) et quelque chose comme cinq mille milliards d’arbres…
Le pays est vaste et varié. Entre les plaines de l’Alberta, les Fjords de la Colombie Britannique, le terrain de golf qu’est l’Île du Prince Edouard et les icebergs des territoires du Nord, les contrastes sont surprenants. Proche de la chaude Australie par sa dimension et son envergure, le Canada en est la réponse froide et lointaine. Le climat est rude. Si les Canadiens plaisantent en prétendant qu’il n’y a qu’une saison (l’hiver dernier et l’hiver prochain), ils savent que l’été bref (entre deux et quatre mois suivant les latitudes) est néanmoins intense. Réunissant les extrêmes (de-40°C à +40°C) l’automne, doux, n’en est que d’autant plus beau. La nature est puissante. Elle a forgé un peuple pratique et entreprenant.
Jusqu’en 1965 ce pays n’avait ni drapeau, ni hymne. On raconte que, lors des discussions parlementaires pour choisir un emblème, un membre de la chambre aurait proposé l’arc-en-ciel. C’est dire la diversité des populations, des sentiments et des intérêts. Certains n’hésitent pas à parler du Canada comme d’une collection de races, de peuples et de religions. Ici, pas de » melting pot » mais des strates qui se croisent et se superposent.
En réalité, le pays est marqué par l’opposition entre deux cultures principales : la culture française du Québec et la culture anglo-saxonne des autres provinces. Symbole de cette confrontation : le bilinguisme. C’est une opposition continue, rarement violente mais toujours vive, qui empêche encore la naissance d’un sentiment national fort, mais qui permet aux minorités (à l’exception des Indiens autochtones) de s’exprimer.
La vie culturelle des Canadiens frappe par la diversité des moyens d’expression et l’étendue des possibilités offertes. Comme tous les pays le Canada a ses conventions (la gentillesse et la politesse), ses horaires (« early to bed, early to rise make a man healthy, wealthy and wise « ) et sa nourriture (le sirop d’érable et les frites au vinaigre). Cet ensemble d’habitudes apporte une certaine cohésion mais créé aussi une certaine confusion. En effet » le mode de vie canadien « , cela se traduit par » l’american way of life « . Mêmes coutumes, même chaleur et bonne humeur, même énergie et même savoir-faire. Les Canadiens comme les Américains ont un niveau de vie très élevé. Ils accordent une importance capitale aux signes extérieurs de richesse (télé, voiture et électro-ménager).
Cette ressemblance s’explique par une interdépendance linguistique et économique. Le Canada a besoin de capitaux pour continuer à s’équiper et à se moderniser. Il doit produire, donc élargir un marché limité par sa faible population. Mais ce frère jumeau de l’Amérique tient à affirmer sa personnalité et son goût pour l’indépendance. Car, même s’il respecte son voisin comme on respecte un parent, il le juge trop fier, trop arriviste et pas assez ouvert au monde extérieur.
Contrairement à l’Américain, le Canadien cultive une passion pour le dialogue. Il préfère toujours les manifestations verbales aux manifestations de force.
Le Canada est un pays naïf et sophistiqué, souvent conservateur mais le reste du temps franchement libéral, chaud et froid, bon vivant mais constamment calme. Ce pays imaginatif (les inventeurs de la pénicilline, du basket, du rouleau à peinture et de la » snow-mobile » y sont nés) a réussi un subtil dosage entre le dynamisme américain et la dialectique européenne. D’où cette association entre le naturel US et l’élégance » british » (culture, humour et sagesse). C’est la destination idéale pour un Français qui veut se dépasser sans être trop déboussolé.
Les étudiants qui partent par PIE sont placés dans des familles anglophones chaleureuses.
Elles savent en général faire partager leurs activités avec autant de passion que de décontraction ( » parties « , golf, hockey et autres activités sportives, cinéma, barbecue, week-end au bord des lacs…). Elles reçoivent de façon simple et agréable. Elles ont, tout naturellement, le sens de l’accueil.
Les étudiants qui partent par PIE sont placés dans des écoles anglophones.
Si le système et l’organisation scolaire canadiens varient beaucoup d’une province à l’autre, des principes pédagogiques assez forts se dégagent. Ils sont proches de ceux des États-Unis. Le choix des matières est très étendu. L’épanouissement de la personnalité reste le critère de prédilection. Le sport est important. Les relations professeurs-élèves sont souvent cordiales. Le niveau général est assez élevé.
Tarifs 2021/2022
Programme | Date de naissance | Tarifs | Départ | Disponibilité |
Année scolaire | 30 juin 2003 au 30 août 2006 |
à partir de 23 000 euros |
fin août/début sept. 2021 | Inscriptions ouvertes |
Semestre scolaire | 30 octobre 2003 au 31 août 2007 |
12 100 euros | fin août/début sept. 2021 ou janvier 2022 |
Inscriptions ouvertes |
Echange 2 mois | 15 août 2004 au 30 août 2008 |
4 000 euros | début sept. 2021 (en préparation) |
Inscriptions ouvertes |
Trimestre scolaire | 30 octobre 2003 au 31 août 2007 |
7 500 euros | fin août/début sept. 2021 ou janvier 2022 |
Inscriptions ouvertes |
8 semaines | 30 octobre 2003 au 31 août 2007 |
6 000 euros | fin août/début sept. 2021 ou janvier 2022 |
Inscriptions ouvertes |
Infos pratiques
Passeport
Il faut être en possession d’un passeport valide jusqu’à la fin du séjour. Il convient de faire les démarches administratives à temps (avant réception des formulaires nécessaires à l’obtention du visa).
Visa
Un visa est obligatoire pour effectuer un séjour d’une année scolaire au Canada. Ce visa vous sera délivré au Consulat du Canada à Paris. P.I.E vous aidera dans cette démarche en vous fournissant tous les documents nécessaires, et en vous expliquant la procédure à suivre.
Pour les autres formules et durées, le visa n’est pas nécessaire. En revanche, le participant devra se munir d’une autorisation de voyage électronique (AVE).
Argent de poche
pour l’année scolaire, nous vous conseillons une somme d’environ 250 euros par mois, pour vos dépenses personnelles.
pour l’échange Canada, nous vous conseillons une somme d’environ 100 euros par mois, pour vos dépenses personnelles.
Assurance
Elle est complète (médicale, chirurgicale, dentaire, responsabilité civile, assistance, rapatriement, protection juridique, perte et détérioration des bagages) et est incluse dans le forfait du séjour. Le résumé des prestations est fourni dans le dossier des inscription ; les clauses détaillées sont communiquées sur simple demande.
Placement
Dans toutes les provinces anglophones. Pour le Québec, consultez la rubrique spécifique.
Formules proposées
Année scolaire
Semestre scolaire
Échange trimestre
Trimestre scolaire
Inscription
Consultez notre rubrique sur la marche à suivre.
Période d’accueil pour l’échange trimestre
De début février à fin avril
Accueillir un lycéen canadien dans sa famille
Vous aussi, vous pouvez accueillir un(e) jeune étranger(e) bénévolement pour une durée de 3, 5, 6 ou 10 mois dans le cadre du programme accueil de PIE. Dès maintenant, nous vous invitons à consulter en ligne les profils de ces jeunes souhaitant effectuer un séjour en France.
Dans le cadre de l’échange trimestre, l’accueil est obligatoire.