Marie Pierre, Moscou, Une Année en Russie

Ma journée d’écolière moscovite.

7H45. Je quitte la maison et rejoins mon arrêt de « tiddleybus – N°70 ». Au septième arrêt, après la fabrique de chocolat, je descends.
8H15. J’arrive à l’école. Agitation fébrile. Les mamans sont toutes là qui accompagnent leurs jeunes enfants (ceux de 5-6 ans). Les élèves, à leur arrivée, doivent tous ôter leurs chaussures, pour en mettre des propres, qui n’ont pas traîné dans la rue.
8H30. Premier cours : Littérature russe. Le professeur interroge les élèves. Il les appelle par leur surnom. Les élèves se lèvent à côté de leur chaise et s’adressent poliment au professeur en l’appelant par son prénom et son patronyme. Le professeur distribue les 5/5. Le cours dure 45 minutes. C’est peu et le temps passe vite.
11H50. Pause d’un quart d’heure pour descendre au « Bouffît » boire un verre de thé et manger un peu de soupe, de pain ou de « kasha ». Il faut se presser, payer et vite se restaurer.
15H05. Fin du dernier cours : économie. Tout en bavardant, on redescend boire un verre de thé. Zut, il n’y en a plus. Il ne reste que de la « Kampote », morceaux de pomme au fond d’un verre d’eau chaude.
15H15. C’est au tour de ma classe d’être de corvée de ménage. Armés de balais nous entreprenons de balayer les 4 étages de l’école n°155.
15H45. Adieu aux amis : « Paka », lancés à la cantonnade en guise de salut. Retour à la maison pour faire ses devoirs, regarder la télé ou se reposer au choix.
Je trouve Moscou magnifique et pas dangereux (mais alors pas du tout), contrairement à ce que l’on entend dire en France. Les gens sont chaleureux, accueillants et très généreux. Ils passent leur temps à s’offrir des cadeaux, à la moindre occasion et sans raison.

MARIE PIERRE – MOSCOU
Une année en Russie avec PIE – Oct 95