Sur la même galère

Je repense au stage. On ne se connaissait pas. On ne s’était jamais vu, et l’on ne se reverrait sans doute jamais plus après. On s’est échangé nos adresses, promis de s’écrire, d’organiser quelque chose pour se revoir dans un an. Pendant deux jours, on a développé des émotions fortes, se soutenant les uns les autres. On ressentait tous un peu les mêmes choses, on était tous embarqués dans la même histoire.

Agnès, Tahlequah, Oklahoma / Une année scolaire aux USA.