Un goût certain pour le voyage

Je suis parti au Canada, entre ma seconde et ma première ; c’était il y a cinq ans. J’ai pensé que le temps était venu de faire un bilan, de partager mes impressions avec les anciens et les futurs participants. N’étant pas un élève modèle, et n’ayant guère montré de capacités particulières pour entreprendre un tel voyage, je ne peux que remercier mes parents de m’avoir laissé partir ! Sans doute avaient-ils repéré une petite étincelle au fond de mes yeux ; en tout cas, ils crurent en ma motivation. L’année passa vite : un coup de fil aux parents à Noël, quelques emails, quelques cartes… Le tour était joué. Nouvelle vie, nouvelle famille, nouvelle école, nouveaux amis : autant de nouveautés qui peu à peu m’ont changé. Bientôt vint le temps du retour. Je retrouvais le lycée français pour y suivre mes deux dernières années de scolarité. Et là, quelle ne fut pas ma surprise ! L’élève indiscipliné et peu travailleur avait bien changé. Il avait compris bien des choses au Canada ; il avait découvert de nouvelles méthodes de travail, il était bien plus motivé. Il parvint sans trop de peine à se hisser en haut du classement. Les nouvelles capacités engendrent de nouvelles perspectives… Le désir de repartir s’est fait de plus en plus pressant. Je me suis mis à la recherche d’une école de commerce susceptible de m’envoyer séjourner à l’étranger. Il y avait bien Erasmus – et ses séjours de 6 mois ou un an – mais ce n’était pas suffisant ; alors j’ai choisi le CESEM avec lequel j’ai pu partir 2 ans en Irlande, à Dublin, et ce, dès ma sortie de terminale. Nouvelle vie, nouvelle école, nouveaux amis : autant de nouveautés qui peu à peu m’ont changé… Puis vint le temps du retour ! J’ai fait ma troisième et ma quatrième année de CESEM, à Reims, en France. Une opportunité s’est présentée de faire un stage aux USA, à St.-Petersbourg, en Floride. C’est de là que je vous écris. J’y suis pour encore six mois. Cette année à l’étranger avec PIE a changé ma vie : deux ans à Dublin, six mois en Floride… J’espère que ça ne s’arrêtera pas là.

Jérémie, un an au Canada en 1999