Quand votre pays d’accueil devient votre maison

Une année d'intégration au Japon avec PIE — Jeune lycéenne PIE avec son petit frère d'accueilQUAND VOTRE PAYS D’ACCUEIL DEVIENT VOTRE MAISON
Léa, Yokohama City
Une année scolaire au Japon

En images — Ci dessus : Léa en visite au temple — Ci-dessous : Salle de classe à Yokohama / Maison de Yokohama

Le Japon tel qu’on l’imagine c’est bien… mais le Japon réel, c’est encore mieux. Voici quatre mois que je me suis envolée pour le pays du soleil levant, mes rêves en tête et des étoiles dans les yeux. Je me souviens du jour du départ : au moment d’entrer dans l’avion, je n’étais pas triste. Je laissais, en France, les personnes que j’aimais… mais je partais au Japon pour découvrir de nouvelles personnes à aimer.

Sans vous mentir, être un étudiant d’échange n’est pas chose « facile » : c’est même très très loin de l’être. Il faut déjà s’adapter ; ensuite, il faut se faire une place dans le pays d’hôte, se faire des amis, se construire une routine. Au Japon, être le « Gaijin » (l’étranger) peut parfois jouer des tours. Exemple : quand les gens ne vous connaissent pas et qu’ils jugent que vous êtes un « Gaijin », ils vous parlent en anglais, quel que soit votre niveau de japonais.

 

 

Une année d'intégration au Japon — Une salle de classe à YokohamaPour s’intégrer, il faut dévoiler le meilleur de soi-même. Surmonter le « choc culturel » c’est se rendre compte que les choses ne sont pas mieux ou moins bien, mais juste différentes. Pour ma part, je découvre chaque jour de nouveaux aspects du Japon, des aspects cachés.

 

 

 

 

Une année au Japon avec PIE — La maison de Léa à Yokohama

Je n’ai qu’un message pour les futurs étudiants d’échange : que vous vous dirigiez vers le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Suède, l’Argentine ou même les États-Unis, vous aurez sûrement des moments de doutes, de peur ­—tout simplement parce vous ne serez pas « à la maison »— mais, un jour votre pays d’accueil deviendra votre « maison » —pas au sens matériel, mais au sens émotionnel—, et ce jour-là vous vous rendrez compte que tout ça valait le coup. Et vous vous rendrez compte aussi que vous vivez le meilleur de votre vie. Ne perdez jamais confiance en vous. Arrivé à un certain point de l’échange, et quand vous regarderez en arrière, vous vous rendrez compte que tout —le positif comme le négatif— a contribué à faire de cet échange une expérience magique et unique. Je vous dis « À bientôt », et comme on me l’a dit quand je suis partie au Japon : « See you on the other side of the world ! »