Une journée ordinaire

EXTRAIT DU BLOG DE CALIXTE — Une journée dans une High School
Calixte, Eau Claire, wisconsin
Partir une année scolaire aux USA

Calixte, Eau Claire, Wisconsin — Une journée ordinaire“Une image est d’autant plus efficace qu’elle est plus surprenante en un premier temps, mais elle n’est efficace que parce que d’abord elle est juste.” (Roger Caillois)

Les images de Calixte (participant USA 2017-2018), tout comme son blog, sont là pour nous rappeler la force du voyage, dans la vraie acception du terme. Le voyage comme négation du tourisme, lequel martyrise nature et humanité, lequel transforme les paysages en décors, l’hospitalité en prestation, et l’hôte soit en prestataire soit en consommateur. Calixte est un voyageur de longue durée : ses images sont justes.

 “Comme je n’ai rien fait de particulier cette semaine je vous présente une journée type à l’école” — Extraits du blog de Calixte

7:15 am — Première sonnerie, j’ai encore le droit de dormir un peu. 7.20 am — Deuxième sonnerie, à cette heure-là, c’est sûr c’est un message de ma mère : j’ai toujours le droit à un petit message pour débuter ma journée. 7.30 am — Troisième sonnerie : là, il faut se lever, je prends ma douche, je m’habille, je mange mes Corn Flakes et on est parti ! 8.00 am — On prend la voiture, on est à 10 minutes de l’école, mes parents me déposent. Les cours commencent à 8.20. J’ai le temps d’aller à mon casier et de faire le tour de l’école, histoire de faire une petite marche du matin, la sonnerie retentit…

8:20 am — Premier cours de la matinée : « Civics », pendant 5 minutes, on regarde « Eye Oppener » (un reportage qui résume les news de la journée) on en parle et après on travaille sur des fiches, des textes, etc. Quand j’ai fini ce cours, j’ai 10 minutes de pause pour aller à la classe d’art qui est à l’autre bout de l’école.

8:16 à 10:01 am — Le cours de poterie : un de mes préférés, car on fait quelque chose de nos mains autre que d’écrire ou de taper sur un clavier. La professeure nous donne un thème ou des objets que l’on doit reproduire et on y rajoute notre touche personnelle. Par exemple : travailler autour de trois objets qui ont une chose en commun. 10.04 à 10.29 am — C’est un cours assez spécial : le « Rail Time ». Pendant ce cours on choisit en début de semaine quatre professeurs que l’on veut voir pour demander de l’aide, ou tout simplement pour travailler, un peu comme un soutien.

Calixte, Eau Claire, Wisconsin — Ma "High School" aux USA10:32 am — Le cours d’anglais commence. Je suis dans un niveau pas trop élevé : du coup, dans la classe, il y a beaucoup de « Freshman » (moi je suis « Sophomore »). On commence ce cours par la « Bell Ringer Sheet » : la professeure nous donne une question et on doit y répondre individuellement, sur une feuille, qu’elle récupère chaque fin de semaine. Dans cette classe, on se fixe aussi un objectif : un nombre de pages à lire, par mois, dans le livre de notre choix. Pour moi, le premier mois c’était soixante pages et ce mois-ci c’est quatre-vingt-dix. 11.18 am à 12.01 pm — « Study Hall » : une heure dans une salle de classe où je fais mes devoirs ou lis mon livre. 12.01 pm — C’est l’heure de manger. Certains à la cafeteria. D’autres, comme moi, apportent leur « Lunchbox ».

12:34 am à 1:20 pm — Cours de dessin : tout ce qu’il y a de plus classique. La professeure nous donne un projet en dessin, peinture, aquarelle… Et ensuite jusqu’à 2.03 pm, il y a cours de photographie. La plupart du temps on retouche des photos que l’on a faites auparavant, mais on apprend aussi l’histoire de la photo, les règles…

2:06 pm — Je redescends pour aller à mon cours d’espagnol : c’est bien parce que c’est proche du français et, du coup je parle plus. Pour moi, c’est une classe plus vivante.

et enfin de 2:52 à 3:35 pm — Cours de géométrie : moi j’aime bien la géométrie mais c’est compliqué ; par exemple le (x) de la multiplication est remplacé par un point (.). Donc je me mélange les pinceaux et je me plante souvent.

Le blog de CALIXTE | www.calixtedugelay.wixsite.com/calixte-in-usa

Article paru dans le Trois Quatorze n° 58