Seule au monde

Je n’aurais jamais cru que le retour serait aussi dur. Je n’arrête pas de penser à ma famille, à mes amis, à la routine que j’avais là-bas, à toutes les choses que j’ai laissées… et je ne sais pas combien de temps ça va me prendre pour ne plus y penser. Le plus dur, c’est de voir que j’ai changé mais que tout est resté pareil en France. Dites-moi: je suis la seule dans ce cas-là?

NATÀLIA
Une année aux États-Unis en 2011