Point de vue sur l’enseignement en Nouvelle-Zélande
Texte : Siloée, Hastings — Une année scolaire en Nouvelle-Zélande
Image : Otaki College, Wellington, Nouvelle-Zélande
J’ai eu beaucoup de chance d’être scolarisée à « Havelock North High School ». Ils y accueillent beaucoup d’étrangers, surtout des Allemands et des Japonais et se montrent très ouverts. Dans le cadre du sport, on part souvent en voyage dans l’île entière. Avec une amie norvégienne on est allées au championnat de course d’orientation de Nouvelle-Zélande sans avoir vraiment pratiqué auparavant. Ici, on choisit nos matières et le niveau auquel on veut les étudier. On doit en choisir six et il y a trois niveaux différents.
Dans cette école, je n’ai pas ressenti énormément de pression comme j’en ai ressenti en France. En Nouvelle-Zélande, comme ailleurs bien sûr et comme partout j’imagine—, il y a toujours l’élève qui est bon en tout, mais on n’est pas toujours comparés et mis en compétition. On oublie ce concept de la recherche d’excellence et cette idée de toujours faire mieux. Un exemple : les profs montrent des choses différentes en fonction de la note visée par l’élève. Au final, c’est une scolarisation complètement différente de la nôtre. Je ré-apprends ici à faire certaines choses, mais différemment, et je prends un vrai plaisir à en apprendre de nouvelles. C’est pour cela que j’ai voulu faire ce voyage. Autant vous dire que je ne suis pas déçue.
Cet article a été publié dans le journal Trois-Quatorze n°60 dans le cadre du dossier spécial sur le “Bien être et bien vivre à l’école” et du “Tour du monde des écoles”