Couper le cordon

La famille d’accueil de Katrine, nous conte l’histoire d’une adaptation réussie… L’aventure aurait pu mal tourner, mais le miracle a eu lieu. Il a tenu à quelques coups de fil… non effectués !

Famille Vital, accueil de Katrine, Danemark
Accueillir avec PIE

Images : Téléphone et isolement (I-Stock) – Juste une assiette de plus (Xavier Bachelot)

Arrivée en France au mois de janvier, Katrine a fréquenté le lycée des Glières à Annemasse. Les trois premières semaines ont été difficiles pour elle. Bien que son français soit correct, Katrine ne participait pas à la conversation, elle s’isolait dans sa classe et nous évitait.

La barrière de la langue nous paraissait être l’argument, voire la justification à la non intégration. Quant aux contacts téléphoniques fréquents avec sa famille danoise, ils ne faisaient que la démoraliser. Un dimanche matin, elle a craqué : elle était moralement désespérée. Nous avons alors demandé l’assistance de nos délégués. Ils ont eu un long entretien avec Katrine. Elle a alors cessé les appels téléphoniques avec sa famille, et au lycée, suite à notre intervention, des efforts ont été faits pour l’intégrer . Et, étonnamment, le miracle a eu lieu ! La suite de son séjour s’est déroulée de façon merveilleuse. Katrine se plaisait de plus en plus chez nous. Elle s’est mise à participer aux petites tâches quotidiennes, aux loisirs, aux promenades. Comme Céline notre fille, elle a eu droit de temps en temps à une petite engueulade (en général, une histoire de chambre mal rangée)… La vie quoi ! À partir de là, Katrine a su se faire apprécier par notre grande famille et nos nombreux amis, elle a fait preuve de gentillesse, de politesse, d’amabilité, de simplicité…

Un dimanche matin, elle a craqué, elle était moralement désespérée… Elle a alors cessé les appels téléphoniques avec sa famille ; et au lycée, suite à notre intervention, des efforts ont été faits pour l’intégrer. Et le miracle a eu lieu !

Son séjour s’est déroulé très vite, trop vite. À dix jours de son départ, nous avons organisé, en son honneur mais à son insu, une réception. Katrine a été enchantée. Elle a reçu, qui plus est, beaucoup de cadeaux. Son départ a été difficile, douloureux même. Mais la peine a été soulagée par les retrouvailles avec sa propre famille.

De notre point de vue, cet accueil fut une réussite totale. Au bout du compte, on résumerait l’accueil ainsi : la mise à disposition d’une chambre, une assiette de plus à table, savoir mettre en confiance l’hôte étranger, le responsabiliser un peu, l’aider et le conseiller. À lui après de s’adapter. Au final, c’est d’une grande richesse.

Au bout du compte, on résumerait l’accueil ainsi : la mise à disposition d’une chambre, une assiette de plus à table, savoir mettre en confiance l’hôte étranger, le responsabiliser un peu, l’aider et le conseiller.

Maintenant c’est à notre fille de partir pour une année, et nous, bientôt, nous irons rendre visite à la famille de Katrine au Danemark.

Juste une assiette de plus à table - L'accueil bénévole avec PIE